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La douleur thoracique annonce souvent l'infarctus. C'est une douleur violente et oppressante. Photo © 

En France, chaque année, 100 000 à 120 000 nouveaux cas d'infarctus sont à l'origine de nombreux décès, de graves complications et d'invalidités. Mais ce n'est pas une fatalité. On peut très bien retrouver une vie normale et reprendre le travail après un accident cardiaque. Pour cela, il faut agir vite dès que survient un infarctus.

Comment reconnaître l'infarctus ? Quels sont les signaux d'alarme ?

» La douleur typique

Dans de nombreux cas, l'infarctus est annoncé par une douleur que l'on appelle douleur thoracique. Classiquement, cette douleur est violente, intense et siège au milieu du thorax, dans la poitrine.

On ressent une impression angoissante d'oppression comme si la poitrine était serrée ou écrasée dans un étau, voire une sensation de brûlure.

Il arrive aussi que la douleur migre dans une autre partie du corps : vers le cou, les dents (comme une rage de dent), la mâchoire, l'épaule ou le bras gauche, et même jusque dans le dos ou l'estomac. En effet, lorsque l'infarctus touche la partie inférieure du cœur, donc proche de l'estomac, la douleur peut se propager vers cette zone et faire penser à un trouble digestif.

La douleur dure plusieurs minutes, voire plusieurs heures. Si vous souffrez déjà d'une maladie coronaire, toute douleur de plus de 15 minutes doit vous alerter.

» La douleur non typique

Dans un tiers des cas, la douleur apparaît sur le long terme de façon plus discrète. On ressent une douleur en montant les marches d'un escalier, en se levant, en ramenant des sacs lourds des courses, en faisant un effort, etc. Ces douleurs, même si elles disparaissent rapidement, peuvent être le signe avant-coureur d'une artère du cœur qui s'encrasse. N'attendez pas, consulter votre médecin.

» En cas d'angine de poitrine

Si vous souffrez déjà d'angine de poitrine, il arrive que vous sentiez cette douleur à l'effort, mais elle cède rapidement en quelques minutes, soit en cessant l'effort, soit en prenant un médicament (trinitine). Sachez qu'une douleur plus intense ou qui ne cèderait pas malgré ce médicament, est le signe d'une complication de l'angine de poitrine, c'est-à-dire d'un début d'infarctus.

» Quoi qu'il en soit, à la moindre douleur thoracique suspecte, vous devez stopper toute activité, et appeler un service d'urgences médicales : le SAMU (15), les pompiers (18) ou encore le 112 (numéro européen de l'urgence). Ces 3 numéros sont interconnectés.

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