Les faits :
La sédentarité est un facteur de risque cardiovasculaire au même titre que l'hypercholestérolémie ou que le tabagisme. Mal entraîné, le muscle cardiaque se contracte moins bien et perd de sa puissance. Qui plus est, l'exercice physique modéré et dans le cadre d'un suivi médical permet un rétablissement plus rapide après un infarctus du myocarde. A condition toutefois d'éviter les sports violents. Il n'est pas question de performance mais d'endurance.
La preuve :
Il a été montré qu'un programme d'entraînement physique, dans le cadre d'une prévention multi-factorielle, permet une baisse de la mortalité cardiovasculaire dans le post-infarctus. En 1996, une conférence de consensus recommandait la pratique régulière d'une activité physique environ trente minutes tous les jours de la semaine (source : fédération française de cardiologie).
En pratique :
La reprise d'une activité physique doit être progressive et toujours sous avis du médecin ou du cardiologue.
Privilégiez la marche (environ 30 minutes par jour) ainsi que les sports d'endurance : footing, natation, vélo
L'idéal est de pratiquer régulièrement et modérément. Votre médecin vous conseillera en fonction de votre âge, de votre pratique antérieure, et de vos risques cardiovasculaires.
Sachez que d'autres activités courantes contribuent à lutter contre la sédentarité et à muscler votre cur pour qu'il soit plus résistant : monter les escaliers à pied, faire vos courses à pied, promener son chien, jardiner, bricoler, faire du ménage, etc.
Encore une fois, prenez conseil auprès de votre médecin ou cardiologue.