Avion : un minimum de préparation nécessaire
Il est tout à fait possible de voyager en avion lorsque l'on circule en fauteuil roulant. Mais il vous faut impérativement prévenir la compagnie aérienne avant de débarquer à l'aéroport, afin qu'elle puisse s'organiser en conséquence.
Prenons ainsi l'exemple d'Air France : la compagnie a mis en place une carte Safir : vous déclarez votre niveau précis de handicap à la compagnie, qui détient donc vos informations médicales. En conséquence de quoi, chaque fois que vous voyagez avec elle, elle peut prévoir l'assistance adéquate. "J'ai longtemps rechigné à fournir mon dossier médical comme ça, aussi facilement, mais je reconnais que ce service est très pratique", sourit Franck Vermet.
A bord de l'avion, si la compagnie ne le fait pas automatiquement (c'est souvent le cas), demandez à être placé près d'une issue de secours, il y a plus d'espace.
Les fauteuils doivent souvent voyager en soute. Veillez à ce qu'ils se voient apposer une étiquette "fragile", histoire qu'on en prenne soin. Cela est d'autant plus vrai pour les fauteuils électriques, qui sont difficiles à gérer pour le personnel : "Il ne faut pas perdre de vue qu'ils ont très peu de temps pour tout embarquer. Pour éviter tout problème de casse, je vous conseillerais de préparer votre fauteuil au voyage : enlever les caches, démonter les batteries, anticiper le démontage qui sera nécessaire pour le mettre dans l'avion, afin de limiter au maximum le travail des techniciens de l'aéroport."
A bord, une difficulté courante : se rendre aux toilettes. Même les personnes valides ont souvent du mal à se glisser dans ce réduit aux dimensions microscopiques. Encore plus difficile quand on souffre d'un handicap moteur. Il est donc important d'anticiper les besoins d'aller aux toilettes, pour ne pas être pris de court.
A la descente de l'avion, vous serez également pris en charge, quelle que soit votre destination.
