Un chirurgien poursuivi pour avoir gravé ses initiales sur le foie de ses patients

Un chirurgien britannique reconnaît avoir gravé ses initiales au laser sur le foie de deux patients en 2013. L'accusé vient de plaider coupable.

Un chirurgien poursuivi pour avoir gravé ses initiales sur le foie de ses patients
©  Nimon Thong-uthai/123RF

Simon Bramhall, chirurgien britannique au sein du Queen Elizabeth Hospital à Birmingham, a plaidé coupable mercredi 13 décembre de deux chefs d'inculpation pour "coups et blessures". Ce qui lui est reproché ? Avoir gravé en 2013, ses initiales "SB" sur le foie de deux patients, sous anesthésie et qui n'avaient pas donné leur consentement.

Des actes délibérés, véritables "abus de pouvoir"

Durant ses deux interventions, Simon Gramhall a utilisé un laser spécifique pour éviter les hémorragies... Ses initiales ont été découvertes quelques mois plus tard, au moment du suivi des soins, par une autre équipe de chirurgiens. Durant l'audience, le procureur Tony Badenoch a notamment souligné : "Le fait pour le Dr Bramhall de graver ses initiales sur le foie d'un patient n'était pas un incident isolé, mais un acte répété à deux occasions, nécessitant compétence et concentration. Cela a été fait en présence de collègues".

"C'est une affaire hors du commun et complexe" a assuré l'homme de loi. En effet, il s'agit là d'un cas unique et sans précédent dans l'histoire du droit pénal. "Le plaidoyer de culpabilité vaut acceptation que ce qu'il a fait n'était pas seulement contraire à l'éthique, mais aussi répréhensible sur le plan pénal". Simon Bramhall est maintenu en liberté sous caution jusqu'au verdict de la cour sur sa culpabilité, le 12 janvier prochain.