Coups de chaleur, risques cardiovasculaires…

Episode de chaleur en ville. © Cynoclub - Fotolia.com
Même s'il y a toujours eu des canicules, leur fréquence et leur intensité ont augmenté. Ainsi, on a toutes et tous en tête les épisodes caniculaires de 2003 en Europe, qui avaient provoqué une surmortalité de 70 000 personnes en Europe en quelques jours (dont 15 000 en France).
Quels effets ? Le principal danger réside dans le coup de chaleur et qui touche prioritairement les personnes âgées et les nourrissons, en raison d'une moindre adaptation aux températures élevées. Autre risque : la déshydratation, mais aussi l'aggravation de pathologies respiratoires et cardiovasculaires, elles-mêmes renforcées par la pollution de l'air. 
En effet, lors des pics de pollution aux particules fines, les personnes souffrant de pathologies chroniques (cardiovasculaires, diabète) sont particulièrement affectées. L'Institut de veille sanitaire (InVS) s'intéresse depuis quelques années à l'impact à court terme de ces particules en suspension sur la mortalité dans les grandes villes françaises. Dans une étude publiée en janvier 2015, il affirmait que cette pollution pouvait provoquer des décès liés à des accidents cardiovasculaires, en particulier après 75 ans et en période estivale.
 
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