10 examens clé pour une année santé Chez l'ORL, pour ne pas devenir dur de la feuille

Avec l'âge, c'est normal de moins bien entendre ? Parfois, c'est même une excuse qui vous arrange bien ? Oui, mais lorsque ça s'aggravera, vous ne rigolerez plus. Moins visible, par définition, qu'un handicap visuel par ailleurs plus facile à corriger, la perte d'audition peut être un poids. La forme de surdité ou de malentendance la plus fréquente, c'est la presbyacousie, due au vieillissement des oreilles.

Malheureusement, il est impossible de guérir de la presbyacousie. Mais il existe aujourd'hui de bons appareillages qui permettent de retrouver une audition quasiment normale. Pour en bénéficier et garder ainsi une vie sociale intacte, encore faut-il être détecté et soigné. Contrairement à l'ophtalmo, il n'est pas utile de rendre visite à votre ORL tous les ans. Mais si vous avez l'impression de moins bien entendre depuis quelque temps, il ne faut surtout pas hésiter à consulter, notamment après 65 ans.

 Avant tout examen, l'ORL vous posera des questions pour déterminer à quel point votre handicap auditif vous gêne. Est-ce seulement dans des environnements bruyants ? Avez-vous parfois des difficultés à entendre la sonnerie du téléphone ? Faites-vous souvent répéter vos interlocuteurs ?

 Ensuite, il se penchera sur vos oreilles pour réaliser une otoscopie, c'est-à-dire qu'il inspectera l'intérieur de vos écoutilles, enfin ce qu'il peut en distinguer : le tympan et le conduit auditif.

 Viendra alors l'épreuve de l'audiométrie. Vous serez installé dans une cabine insonorisée et l'ORL vous fera entendre différents sons, à différents volumes. Son bilan prendra notamment la forme d'un petit graphique qui lui permettra de déterminer l'ampleur mais aussi la nature de votre handicap auditif. La séance dure environ 30 minutes et comprend deux aspects : l'épreuve vocale et l'épreuve tonale.

- Epreuve vocale : grâce à des listes de mots "phonétiquement équilibrées", on mesure votre compréhension à différents niveaux d'intensité.
- Epreuve tonale : grâce à des sons à fréquence plus ou moins élevée (donc plus ou moins aigus), on détermine quelles sont les fréquences que vous entendez et quelles sont celles qui vous posent problème. C'est cette épreuve qui permet de constituer un graphique, que l'on nomme audiogramme.

L'oreille saine entend les sons compris entre 0 et 120 décibels, l'unité qui définit la force d'un son. Selon votre perte auditive, vous n'entendrez qu'une partie de ces sons (entre 40 et 120 décibels, par exemple). Grâce à l'otoscopie et à l'audiométrie, l'ORL pourra alors vous proposer une prothèse adaptée à votre cas, si le moment est venu.

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