Evra est né... Il s'agit du permier patch contraceptif
hebdomadaire vendu en France. Le point sur cette nouvelle
méthode de contraception.
(13 janvier 2003)
On connaissait le patch pour arrêter de fumer, pour
maigrir, anti-UV, voici le dernier et peut-être le plus
attendu par les femmes : le patch contraceptif. Baptisé
Evra, il vient tout juste d'arriver dans nos pharmacies. Il
mesure environ 2 centimètres sur 2, peut s'appliquer
quasiment partout et est de couleur chair pour une discrétion
assurée. Bien entendu, il est fait pour résister
à toutes les situations : eau, sauna, sport, etc...
Son principe rejoint celui de
la pilule : trois semaines avec patch (un différent
chaque semaine) puis une semaine sans patch. Le coût
s'élève à 15 euros par mois, pour trois
patchs, non remboursés, tout comme les pilules de dernière
génération. Le patch est déconseillé
aux femmes hypertendues ou ayant des problèmes cardiaques.
Pour
rassurer les plus sceptiques, sachez que le patch possède
une efficacité identique à la pilule. Il est
vendu aux Etats-Unis depuis un an où il est utilisé
par un million de femmes. Sa composition est une classique
association d'hormones proches de celles produites par les
ovaires (oestrogènes et progestérone), qui bloque l'ovulation.
La prise de poids observée est quant à elle
similaire à la pilule.
La pilule reste le premier moyen
de contraception le plus utilisé par les Françaises.
Depuis trois ans, elles sont également 250 000
à s'être laissé tentées par l'implant
contraceptif, placé sous la peau.
Le patch arrivé aujourd'hui
offre une nouvelle alternative intéressante concernant
la contraception. Il possède
en effet deux avantages par rapport à la pilule. D'une
part, sa fréquence hebdomadaire pourrait mettre fin
à de nombreuses grossesses indésirées
imputables à l'oubli de son comprimé quotidien.
D'autre part, le patch offre une diffusion d'hormones lente
et progressive, ce qui évite les nausées. Se
pourrait-il qu'il la détrône à l'avenir
?
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