Arrêter le tabac

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ll suffit de prendre une gommette dès que l'envie de fumer se fait sentir.
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Les traitements de substitution nicotinique (TSN) ont fait l'objet de nombreuses recherches qui tendent à prouver qu'ils permettent de doubler, voire de tripler les chances d'arrêt à un an. Quelles que soient leur forme, patch, gommette, inhalateurs, ils obéissent tous au même principe : ils diffusent de la nicotine de manière lente et régulière, au contraire des cigarettes qui, elles, provoquent un "pic" ou "shoot" de nicotine. De cette manière, les TSN permettent de se libérer petit à petit de la dépendance physique induite par les produits du tabac tout en évitant de s'intoxiquer les poumons avec du goudron.
La durée d'un traitement à base de TSN varie entre 6 semaines et 6 mois selon les cas. Les doses du traitement sont diminuées au fur et à mesure que celui-ci avance. Elles peuvent être achetées sans prescription médicale, auquel cas il faut demander conseil à son pharmacien et se reporter à la notice.

» Les patchs, on les colle et on les oublie
Il semble que ce soit la forme de substitut préférée par les hommes. Une fois collé à la peau, les produits contenus dans le patch commencent à traverser la barrière cutanée avant d'atteindre la circulation veineuse. L'effet est perceptible au bout de trente minutes environ et se poursuit tout au long de la journée. La diffusion de nicotine est proportionnelle à la surface du patch et au temps de pose sur la peau. En début de sevrage, la dose de nicotine doit être suffisante pour compenser l'apport habituel obtenu en fumant. Si les symptômes de manque persistent, il convient de revoir le dosage des patchs avec son médecin.

 
Les patches diffusent lentement de la nicotine à travers la peau.
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» Gommes à mâcher : quand l'envie se fait sentir
Ce sont en quelque sorte des chewing gums à la nicotine et ont généralement la faveur des femmes. Les gommes doivent être sucées pendant quelques minutes puis mâchées lentement en faisant des pauses. Si on les mâche trop vite, cela fait saliver et peut provoquer des hoquets. Utilisées correctement, les gommes libèrent lentement une partie de la nicotine qu'elles contiennent. Celle-ci se diffuse en douceur dans la circulation sanguine avant d'atteindre le cerveau. A quel moment l'utiliser ? Dès que le besoin de fumer se fait sentir. Du coup, il faut gérer son pool de gommes tout au long de la journée. C'est pour cela qu'il faut veiller à toujours avoir un nombre de gommes suffisant pour ne pas risquer d'être en manque. Généralement, on utilise 8 à 12 gommes par jour dans les premiers jours et ensuite, les doses diminuent graduellement.

» Des comprimés à sucer
Il existe également des comprimés à faire fondre sous la langue et des comprimés à sucer, tout dépend des marques. Le principe est le même que pour les autres formes de substituts. L'effet est ressenti quelques minutes après et l'envie de fumer s'estompe, tout comme dans le cas des patches et des gommes.

» Inhalateur
Il se présente sous la forme d'un embout en plastique blanc qui s'ouvre en deux pour recevoir une cartouche contenant un tampon imprégné de nicotine. A chaque utilisation, on aspire plusieurs fois par l'embout de l'air chargé de microgouttelettes de nicotine. Chaque cartouche permet de "tirer" plusieurs fois. En début de sevrage, il est possible d'utiliser plusieurs cartouches par jour, ce nombre diminuant au cours du temps. Ce substitut est particulièrement adapté aux personnes qui sont très attachées au geste de fumer. A noter qu'il peut être utilisé parallèlement aux patches. Par contre, il est assez cher : il faut compter environ 1 200 euros pour 3 mois.


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