Finie l'éviction totale en cas d'allergie alimentaire

Jusqu'à présent, en cas d'allergie alimentaire, à l'œuf ou à l'arachide par exemple, l'éviction totale de l'aliment allergène était de rigueur. Aujourd'hui, cette attitude n'est plus forcément conseillée. "D'une part c'est extrêmement difficile à respecter car on ne peut pas se protéger à 100% des allergènes, d'autre part l'éviction stricte peut aggraver l'allergie", a expliqué le Pr Wallaert, Chef du service de pneumologie et immuno-allergologie au CHRU de Lille.
Désormais, les allergologues préconisent donc une éviction partielle avec une quantité minimale tolérée. En fait, c'est un peu le même principe que la désensibiliation chez les allergiques aux pollens par exemple. On fait en sorte de maintenir la petite quantité d'allergène tolérée par le patient. Reste que la détermination de la dose minimale tolérée doit être déterminée médicalement et nécessite donc une hospitalisation en hôpital de jour afin d'effectuer les tests de tolérance sous contrôle médical.
L'allergie alimentaire est au cœur du 5e congrès francophone d'allergie, qui se tient au Palais de congrès de Paris jusqu'au 30 avril.
Informations : congres-allergologie.com
Lire aussi : Notre dossier Allergies