Focus
14/11/2006
Le fer, indispensable compagnon des femmes
Les femmes ont par nature des besoins beaucoup plus élevés que les hommes. De la puberté à la ménopause, et plus particulièrement lors de la grossesse, les femmes doivent surveiller leur apport en fer. Pourquoi ? Un manque de fer peut conduire à une anémie, c'est-à-dire une diminution du nombre de globules rouges et de la teneur en hémoglobine, qui transporte l'oxygène. En effet, l'hémoglobine est constituée de fer, elle renferme même 65 % du fer de notre organisme. Résultat : une anémie provoque fatigue, pâleur, maux de tête, vertiges etc. En cas d'anémie, un traitement médicamenteux à base de fer est prescrit. Sans être automatiquement toutes anémiques, les femmes modernes ont souvent un apport en fer inférieur à leurs besoins : on parle alors de carence. Les Françaises carencées, pourquoi ? Dans nos pays industrialisés, il n'y a quasiment plus de carence en vitamines ou minéraux du fait de la variété de notre alimentation. En effet, nous avons à disposition tout ce dont nous avons besoin. Pourtant, la carence en fer reste une réalité. Pourquoi ? D'abord, parce que nous mangeons moins et mal ! Nous mangeons des aliments davantage caloriques (d'où l'augmentation de l'obésité) mais pauvres en vitamines et minéraux. Résultat, nos apports en fer ont diminué alors que les besoins sont évidemment toujours les mêmes. La baisse de la consommation de viande - notamment liée à la crise de la vache folle - n'est pourtant pas seule en cause, puisque le fer est présent dans de multiples aliments (voir le tableau ci-dessous). Enfin, à savoir : les tannins, que contiennent en particulier le thé et le vin, ont un effet néfaste sur l'absorption du fer. Mieux vaut donc éviter le verre de vin pour accompagner sa viande, ou attendre quelques temps après le repas pour boire sa tasse de thé...
Diane Mottez, Journal des Femmes
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